vendredi 23 novembre 2012

C'est fichu pour les 26 ans...

Après l'horrible nuit de mercredi à jeudi, où j'ai du dormir environ 3 heures en tout, tellement j'étais sous pression (limite à me transformer en cocotte-minute, dirait mon chéri) hier, j'ai dormi comme un loir. Soulagée en quelques sortes.

Ce matin, je n'avais pas du tout envie d'aller bosser, et finalement, ça m'a fait beaucoup de bien. C'était ma journée en maternelle, et y'a pas à dire, les "T'es belle maîk'esse!" et "Maîcresse t'as un joli collier!" ça redonne le sourire.

Ce soir, en rentrant, je me sentais apaisée, d'attaque pour appeler ma mère. Que j'avais déjà prévenue par texto hier. J'ai fait la fille forte, qui a un plan d'attaque pour la suite, des listes plein la tête, une foule de projets et route. Et puis, j'ai commencé à parler de calculs. Je sais, les calculs, c'est le mal, faut pas en faire. Il n'empêche. 

J'ai arrêté la pilule à 24 ans et 3 mois pour être précise. Pas de bébé à 25 ans. Et avec ce 1er échec, pas de bébé à 26 ans non plus. Ça sera (au minimum) pour les 27. J'ai beau savoir que 27 ans, c'est jeune, c'est difficile de passer le cap. C'est ce que j'ai dit à ma mère. 

Le masque est tombé.

Et j'ai pleuré.

Pour la fille forte, on repassera!


16 commentaires:

  1. 27 ans c'est jeune mais le problème c'est plus de ne pas coller aux idéaux qu'on s'était fabriqués que l'âge en lui même... Je m'imaginais maman avant mes trente ans, peut-être en train d'attendre le petit frère. Ce sera rien de tout ça et même si c'est pas dramatique, c'est attristant.
    Même les filles fortes ont le droit de craquer ! Bisous maîcresse (trooooop mignon !)

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    1. C'est exactement ça! On se créé des idéaux, et quand la réalité s'en éloigne, c'est dur à encaisser. Je me voyais vraiment maman à 25 ans. 26 ans, ça l'aurait fait encore (c'était l'âge de ma mère quand elle m'a eu). Mais 27, je bloque.

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  2. Pleurer, ce n'est pas un signe de faiblesse.
    Les émotions (et leurs manifestations) sont faites pour nous protéger de nous-même. Pour nous rappeler que nous sommes fragiles. Alors autorise-toi à pleurer. Si les larmes viennent, c'est que tu en as besoin.
    Prends bien soin de toi...

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  3. C'est toujours très difficile .Et puis avec le temps je sais pas comment on retrouve de l'espoir et heureusement!
    Il va falloir perséverer et ne pas regarder le temps qui passe.Recommencer.Pour le moment repose toi et vide un peu ta tête de tout ça!gros bisous!

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    1. Merci pour ton message, je vais essayer de me vider la tête ce week-end...

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  4. Un collègue nous disait qu'il avait voulu des enfants jeunes (on a le même age) et que du coup maintenant c'est trop tard. Ca fait mal, renvoit aux projections qu'on souhaitait et désirait, ca fait pleurer. Mais notre histoire c'est notre histoire, pas celle des autres. Notre histoire vers notre enfant c'est celle-ci pas une autre. C'est je l'espère celle de tes 27 ans.

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  5. laisser couler les larmes pour repartir dans un nouvel essai encore plus forte :-) ...
    Quand on est petite, on se fait un schéma "tout tracé" dans sa tête, on joue à la maman, et de toute façon "à 25 ans, je me marie, 26 j'ai un bébé, et 28 j'en ai un deuxième"... difficile de se "débarrasser" de cette ligne de vie aussi précise que du papier millimetré ... mais finalement, même si c'est pas tous les jours simples, il faut se dire que chacun bâtit sa propre histoire,et même avec des méandres, des boucles, ou parfois du sur place, elle nous construit nous, aussi, et fait de nous ce que nous sommes. Ne jamais perdre de vue: "destination bonheur", même si la route est sinueuse.
    Bises

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  6. Désolée pour toi. Vraiment. On a tous des objectifs dans la vie. Certains ne se réalisent pas aussi tôt qu'on le souhaiterait. L'essentiel est qu'ils se réalisent.
    Comme toi, je suis instit. Comme toi, les enfants m'ont aidé par leurs mots et leur présence à penser à autre chose. On est en classe, on ne peut pas être ailleurs. Et ça, c'est génial. Car ressasser ses échecs sans arrêt, c'est dur.
    Courage ! Vous vous releverez et tu feras ta fille forte quand tu auras la force de retourner au combat. Pas pour des nouvelles de ce genre...personne ne le peut.

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    1. C'est vrai que ce boulot permet de ne pas ressasser, on n'a pas le temps de toute façon!

      Merci pour ton message.

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  7. Grib j'ai ce même problème de pression des chiffres: un bébé pou les 25 ans, puis pour les 26, là mon objectif c'est un bb dans mon ventre avant mes 28 soit en juin...depuis que je suis en essai je suis triste à chaque anniversaire passé le ventre vide sans oublier les dates importantes (anniv de rencontre ou de mariage avec 10 ans en février et 3 ans de mariage en juillet)

    bref on a une vie qu'on s'était rêvée et dur quand la vie réelle est différente de nos projets

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  8. C'est tout à fait ça. Et c'est d'autant plus dur quand pour l'entourage à coté ça fonctionne, et que pour eux ça parait si simple, si évident.

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  9. C'est vrai que tu es jeune ! Tu te mets la pression avec tes objectifs d'âge. Si tu avais un bébé à 27 ans, je pense que tu serais la plus heureuse du monde. Et tu pourrais espérer d'autres bébés. Mais bon, je comprends ton impatience évidemment.
    Courage Gribouillette !
    Bises.
    Lily.

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  10. C'est difficile quand on voit sa vie dévier par rapport à ce qu'on avait imaginé, et qu'on ne peut rien y faire.
    Perso je pensais aussi avoir mon premier bébé à 25 ans, mais je sortais à peine des études, alors finalement à 26 ans ça aurait été bien, et aujourd'hui j'espère juste en avoir un un jour. En même temps, j'ai conscience que ce que j'apporterai à mon enfant aujourd'hui est très différent de ce que je lui aurais apporté il y a 10-12 ans - je ne dis pas que c'est mieux, mais ce n'est pas non plus moins bien.
    Bises ma belle

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