mercredi 13 février 2013

Evidemment

Encore une très belle chanson, écrite par Michel Berger pour France Gall, en hommage à leur ami Coluche. 

Cette chanson ne parle pas d'infertilité, mais du deuil. Cependant, l'infertilité, c'est le deuil du bébé couette, de l'insouciance, de la vie d'avant... Je trouve que les paroles correspondent très bien à mon état d'esprit ces derniers mois. L'amertume, la blessure qui ne se referme pas, et surtout, la colère. Partout. Tout le temps. Bien sûr la vie continue, on danse, on rit encore, mais ça n'a plus la même saveur qu'avant.



Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout

Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu'on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout

Evidemment
Evidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu'on aimait tant

Evidemment
Evidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant

Et ces batailles dont on se fout
C'est comme une fatigue, un dégoût
A quoi ça sert de courir partout
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui n'change rien, qui change tout

Evidemment
Evidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants

Mais pas comme avant
Pas comme avant

14 commentaires:

  1. Hum... comme tu dis ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense bien à toi Boule de Mousse, je suppose que cette chanson prend un sens différent pour toi...

      Supprimer
  2. Ce deuil, je ne l'ai toujours pas fait... Parce que si cet enfant, et si on y arrive, on le fait grace à la PMA, je me rends compte que j'espère que la suite se fera naturellement...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pareil que toi, j'espère beaucoup (trop?) pour le 2ème enfant.

      Supprimer
  3. "Évidemment" c'est pas inné de renoncer à la couette à bébés... Ca demande même beaucoup d'amour, d’énergie et de force pour y arriver...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A vrai dire je n'essaie même pas de renoncer. Juste, je vois le rêve s'éloigner petit à petit, ça se fait tout seul.

      Supprimer
  4. Oui clairement... ça parle!

    RépondreSupprimer
  5. Le dueil du bébé couette, ça fait près de 2 ans que je l'ai fais, et chéri aussi.
    Cette chanson reflette bien ce que l'on peut parfois ressentir.
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi je n'y arrive pas... et puis comme on est en infertilité inexpliquée, j'ai toujours un tout petit espoir...

      Supprimer
  6. c'est vrai , cette chanson, retrace exactement ce que l'on ressent et notre douleur ... courage on va y arriver !! bises

    RépondreSupprimer
  7. Bizarrement,j trouve que le passage aux iac n a pas ete le moment le +difficile depuis les debuts pma pr ns...bien sur,je me suis dit "bon,ben voila,on y est,le bebe ne se fera pas "que" grace a ns".ms tres vite c est comme si j avais eu un declic:meme si on ne lefait pas nous "physiquement" il en faut de l amour pr passer ttes ces epreuves pma et finalement de l amour pr avoir un bebe c est le principal,non?bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ici aussi, le passage aux IAC n'a pas été le plus dur car j'étais très contente de passer à l'action.
      Le plus dur pour moi ça a été l'incertitude des examens, de mars à juin de l'année dernière, je n'allais pas bien du tout.
      Depuis ça va mieux, mais en ce moment où l'exaltation du début de la PMA retombe, je sens que ça me reprend...

      Supprimer