Veille du grand jour

Comme tous les jours ou presque depuis vendredi dernier, la journée s'est partagée entre route et PMA le matin, et sieste l'après-midi. Je suis tellement fatiguée que demain, ils n'auront même pas besoin de m'endormir, je m'écroulerai direct dans mon lit d’hôpital (ah, ah, ah). 

Aujourd'hui, il ne s’agissait que de quelques démarches administratives pour mon admission de demain. Et d'une dernière prise de sang (la 7ème). Réjouissons-nous, fini de se faire piquer le bras! Mais ce n'est pas la fin de mes misères, car l'anesthésiste m'a prévenu : n'ayant "pas de veine" (ça c'est clair...) sur les mains, la pose de la perf risque d'être douloureuse. Joie. Bonheur. Moi qui adooore qu'on me trifouille l'intérieur des veines, je vais être servie! Mais bon, c'est le prix à payer pour ensuite être endormie carrément et ne pas voir la misère. Je ne regrette pas d'avoir choisi l'AG, car le souvenir de ma première ponction m'a hantée des jours et des jours. Et surgissait parfois au plus mauvais moment (si vous voyez ce que je veux dire...).

En cette veille du grand jour, la peur commence à me paralyser. Peur de tomber sur la vilaine sage femme pète-sec du service, peur la pose de la perfusion, peur du réveil après l'AG, et surtout peur qu'il y ait très peu d'ovocytes au bout du compte. Heureusement, je ne serai pas seule.

Connaissant mon homme, il va faire le clown pour me détendre et me faire rire, mais je sais que lui aussi appréhende la ponction, et qu'il garde un très mauvais souvenirs de la dernière. Il est vraiment aux petits soins depuis que j'ai commencé la stimulation et ce rythme infernal, vraiment, je le sens encore plus investi que dans les tentatives précédentes. Il sera là, à mes côtés, et c'est ça le plus important. 

Au programme ce soir : préparer mes petites affaires, prendre une douche à la Bétadine, me détendre, et ne plus manger après minuit. Demain matin, réveil à 5h (ouille ça va piquer) pour être à 7h à la PMA. Et advienne que pourra!