samedi 3 décembre 2011

3ème phase : le point de non retour

A l'aube du cycle 9 (oui, tu ne parles alors plus en mois mais en cycles), et malgré tous les moyens déployés pour y parvenir, bébé n'est toujours pas là. Prends-toi ça dans ta tête. Le cap psychologique des 1 an d'essais se rapproche à grands pas, et ça fait mal. Ça fait peur aussi. C'est alors que tu entres dans la 3ème phase des essais. Tu étais légèrement névrosée, tu deviens complétement tarée. Tu étais un peu obnubilée, tu deviens carrément obsessionnelle.

Tu commences par te ruiner en test d'ovulation, dont l'utilisation n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Il y a des règles à respecter. Le test est à faire plutôt en soirée, toujours vers la même heure, en n'ayant pas fait pipi depuis 3 ou 4 heures, et sans avoir bu de l'après-midi. Rien que ça. Bon, ça y'est, tu as fait pipi, tu crois que le plus dur est passé. Et bah non. Maintenant il faut interpréter la petite barre qui apparait ou non sur la bandelette, et son degré de palitude (j'invente des mots si je veux). Barre très pale, limite inexistant, visible sous la lumière quand tu inclines le test de 45°, ça approche. Barre pâle, ça ne devrait plus tarder. Barre foncée, ayé, c'est l'ovulation qui est là, câlins à fond les ballons.

En parallèle des tests d'ovulation, tu commences une courbe de température. Ah... les joies de la courbe de température! Là aussi, les règles du jeu sont assez strictes. Il faut prendre sa température avec un thermomètre basal, toujours le même, à heure fixe (pour moi c'était 7h), tous les jours au réveil, avant d'avoir posé le pied par terre. Samedi et dimanche inclus bien-sur. Et après, tu repportes tes petits résultats sur un joli graphique. C'est ainsi que tu détermines, après coup, quand a eu lieu ton ovulation.
Au final, ça ressemble à peu près à ça:

Image extraite du blog Je veux un bébé
Quand tu es en phase 3, tu atteints un stade de non-retour, et tu deviens, comme je le disais, complétement obsessionnelle. Au point de te créer des symptômes. Et là, ça devient beaucoup moins rigolo. Tu le veux tellement, ce bébé, que tu arrives à faire gonfler tes seins, à te donner des nausées, à bloquer tes règles pendant une semaine... Et la déception quand elles arrivent finalement est indescriptible. Tu penses que tu n'y arrivera jamais, que ce n'est pas pour toi, tu commences à être complétement désabusée...

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