dimanche 19 février 2012

Vous saurez tout sur l'AMP

Je sais bien que je n'en suis pas encore là, mais j'ai besoin de savoir, de me préparer psychologiquement au cas où, c'est pourquoi je me suis un peu renseignée sur l'AMP. Grâce notamment à ce site, où tout est très bien expliqué, je me suis fait un petit topo. Tout d'abord, vous devez savoir qu'on ne dit plus PMA (procréation médicalement assistée) mais AMP (assistance médicale à la procréation) car on légifère sur l'assistance et non sur la procréation.

- La stimulation ovarienne, indiquée quand la femme a un problème d'ovulation. 
Son but est de stimuler les ovaires de manière à obtenir un ou deux follicules matures. Souvent, elle passe d'abord par des médicaments types Clomid. Si le traitement ne fonctionne pas, l'étape suivante, ce sont les piqures quotidiennes intra-cutanée, accompagnées de prises de sang  pour surveiller tout ça. De plus, si l'ovulation ne se déclenche pas spontanément, on pourra donner un médicament (encore une piqure!) qui la provoquera. Il va de soi qu'une fois l'ovule à maturité, les câlins programmés sont de mise...

- L’insémination artificielle, indiquée dans les cas d'anomalie de la qualité du sperme, lorsqu'une anomalie du col de l'utérus ou de la glaire cervicale fait obstacle au passage des spermatozoïdes, ou après des échecs répétés de stimulations ovariennes.
Elle consiste à déposer le sperme de monsieur directement dans l'utérus de madame, de façon à augmenter les chances de rencontre entre l'ovule et les spermatozoïdes.
Les étapes sont les suivantes:
- la stimulation ovarienne (voir plus haut) surveillée par prises de sang et par échographie, qui permet de mesurer et compter les follicules et évaluer l’épaisseur de l'endomètre. La surveillance régulière (toutes les 24 ou 48 heures) a pour objectif d’adapter le traitement à la qualité de la stimulation observée. Lorsque le ou les follicule(s) auront atteint la bonne taille, on pourra déclencher l’ovulation.
- le recueil du sperme, réalisé le jour de l’insémination, et qui s’effectue après un délai d’abstinence sexuelle de 1 à 3 jours, pas plus.
- la préparation du sperme, qui reproduit les modifications subies lors d’un rapport sexuel, quand les spermatozoïdes traversent la glaire cervicale : séparation du plasma séminal et des spermatozoïdes, élimination des débris cellulaires, sélection des spermatozoïdes mobiles, normaux.
- l’insémination : les spermatozoïdes préparés sont injectés dans l'utérus à l’aide d’une petite sonde. Une prise de sang devra être réalisée 12 jours après afin de faire le diagnostic de grossesse.

 - La fécondation in vitro, qui s'adresse en premier lieu aux cas d'infertilité féminine (trompes obturées ou absentes) ou en cas d'insuffisance spermatique. La FIV classique peut enfin être utilisée en cas de stérilité inexpliquée, lorsque plusieurs IAC ont échoué.
Elle a pour but d’assurer la rencontre entre l'ovule et les spermatozoïdes en dehors de l’organisme (in vitro). 
Cette procédure est plus compliquée que l'IAC, avec notamment un protocole court et un protocole long, mais je vais essayer de faire simple et de ne pas entrer dans les détails (que moi-même je ne connais pas!)
- la phase de blocage qui consiste à bloquer les hormones de la femme qui pourraient interférer avec le traitement de la phase de stimulation.
- la stimulation ovarienne (voir l'IAC)
- la ponction : à l’aide d’une aiguille, le gynécologue va ponctionner les follicules à travers la paroi vaginale. Ce mode de ponction nécessite une petite anesthésie générale, et une hospitalisation de jour. 
- le recueil et la préparation du sperme (voir l'IAC) 
- la fécondation in vitro proprement dite : chaque ovule est placé au sein d'un milieu de culture dans une boite en verre, dans lequel sont déposés les spermatozoïdes. Ces boites sont mises dans un incubateur à 37°. C'est 48 heures après que le nombre d’embryons obtenus peut être connu.
- le transferts d'embryons : le ou les embryons sont introduits dans un cathéter, puis déposés dans l'utérus. Les patientes resteront un moment allongées juste après le transfert. Les chances de succès augmentent avec le nombre d’embryons transférés mais le risque de grossesse multiple augmente simultanément. Une prise de sang devra être réalisée 12 jours après afin de faire le diagnostic de grossesse.

Et parce qu'un petit dessin vaut toujours mieux qu'un long discours:

- La FIV ICSI : A la différence d'une fiv classique, le spermatozoïde est directement injecté dans l'ovule ce qui permet d'obtenir une fécondation même en cas d'insuffisance spermatique sévère. Indiquée notamment quand le conjoint est OATS (spermatozoïdes peu nombreux,  peu mobiles et peu normaux).

- Le TEC (transfert d’embryons congelés): Lorsqu'une fiv a donné de nombreux embryons viables, seuls quelques un sont transférés dans l'utérus de la mère. Les autres peuvent être congelés et réutilisé dans le cadre d'un transfert d'embryon, procédure moins lourde que la fiv (sans ponction notamment).

Bon, c'est bien compliqué tout ça, mais j'y vois un peu plus clair. En tout cas, je ne suis pas médecin, hein, donc tout ce que j'ai dit ici n'est qu'à titre d'information. D'ailleurs, n'hésitez pas à me faire part de mes éventuelles erreurs!

2 commentaires:

  1. Je n ai jamais eu l idee de faire un blog et je regrette car moi aussi je suis passee par toutes ces phases de torture psy ou tu fais des recherches sur le net et où tu petes un joli plomb. En tout cas tu est bien calé sur le sujet ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour le blog, il n'est jamais trop tard!

      Pour ce qui est d'être renseignée, c'est encore mon besoin de tout contrôler qui revient!

      Supprimer