jeudi 28 mars 2013

Barbie, la suite

Il faut quand même que je réhabilite l'image de Barbie sur le blog, car elle est un peu remontée dans mon estime depuis la dernière fois. Suite aux conseils de plusieurs copines de galère, je lui ai écrit un mail pour lui dire ce que j'avais sur le coeur. J'ai essayé autant que possible de ne pas l'accuser, de parler de mon ressenti à moi, et pas de son comportement à elle, bref, j'ai été diplomate. Tout en laissant transparaître cette douleur qui ne me quitte pas...

Et bien le retour a été très positif puisqu'elle s'est excusée, et m'a dit qu'elle ne se rendait pas compte de ce que je traversais (je m'en étais aperçue!). Elle m'a promis de faire plus attention à l'avenir. J'attends de voir, mais qu'elle en ait pris conscience, c'est déjà un grand pas. Donc je ne regrette pas de lui avoir écrit. Bien sûr, les amies, les vraies, savent comprendre à demi-mots, savent percevoir notre douleur, sous les blagues et les sourires. Mais il y a des personnes qui ne sont pas douées pour ça. Alors autant leur donner un petit coup de pouce! Je ne m'attends pas à trouver une amie à l'écoute et pleine de dévouement non plus, hein, d'ailleurs c'est pas le but! Barbie, ça fait tellement longtemps qu'elle est centrée sur son petit nombril qu'on ne la changera pas. Mais si au moins elle essaie de faire plus attention, c'est déjà ça.

4 commentaires:

  1. Tu as beaucoup de courage pour affronter les points qui ont fait (et qui font toujours) mal avec Barbie. Tu as eu raison de lui écrire un mail et de lui dire ce que tu penses et surtout lui dire ta souffrance. Car oui les personnes comme elle ne se rendent pas compte de tout ce nous traversons et peut être qu'elle ne s'en rendra compte jamais à quel point ta situation est difficile. J'ai des "amies" qui réagissent pareil... je crois que tant qu'on est pas confronté à ces problèmes, on peut compatir mais on ne peut pas savoir.
    Ca doit te faire du bien d'en avoir parlé avec elle. Ainsi tu as le coeur plus léger même si ça n'enlève pas ta douleur.
    Gros bisous

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    1. C'est vrai que tant qu'on n'est pas confronté au problème, c'est difficile de comprendre.
      J'ai 2 amies très à l'écoute. L'une n'a attendu que 8 mois, mais sait ce que c'est de vouloir un enfant plus que tout. Elle me comprend. L'autre n'est pas du tout concerné (pas encore maman, pas pressée) mais fait tout son possible pour me soutenir, comme quoi c'est possible, même sans l'avoir vécu.

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  2. Ah c'est une bonne chose ça ! Tu avais bien fait de lui donner un nom, maintenant on la remets bien ! En tout cas, c'est clair que faut avoir du courage pour faire ce que tu as fait. J'espère qu'elle fera effectivement plus attention à l'avenir. Bisous

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