samedi 21 octobre 2017

Etat des lieux à 10DPO

La semaine m'a parue longue bien sûr. J'ai compté les jours, et je les compte encore! (Prise de sang lundi matin...) Mais ce n'est rien en comparaison de l'attente insoutenable de mes FIV précédentes. Je réalise en le vivant qu'un parcours PMA pour un deuxième enfant n'a absolument rien à voir avec un premier parcours. Lors de mes transferts précédents, j'étais pétrifiée d'angoisse, j'avais une boule à l'estomac en permanence, je ne pensais strictement qu'à ça, incapable de me concentrer sur autre chose. Au fil des jours, j'en devenais de plus en plus acariâtre et insupportable avec mon homme... 

Evidemment, ça serait vous mentir de dire que depuis une semaine, je n'y pense pas. Mais tout est moins obsessionnel. Je vis quasiment normalement. Et c'est assez reposant je dois dire. Le fait d'avoir des blastos au congélateur m'aide aussi sans doute à prendre de la distance. Je sais qu'on peut avoir des chances supplémentaires, ça fait un peu relativiser le possible échec.

Alors, comme je me sens? J'oscille entre la rationalité et l'espoir fou, guettant malgré moi des signes positifs. La fatigue, les seins douloureux, cette sensation de ventre lourd... je les ai tous. Signes que l'on peut tous attribuer à la Progestérone. Donc pas de quoi s'emballer. 

Sur 4 FIV, ce n'est que mon 3ème transfert (car pas d'embryons à FIV2). Le précédent est le plus frais dans ma tête, et c'est celui qui m'a donné Pâquerette. En comparant, je ne peux pas m'empêcher de trouver quelques similitudes. Mais en même temps je ne me rappelle plus trop de mon tout premier transfert, il y a 4 ans, si ça se trouve j'avais tout à fait les mêmes signes.

Et vous savez ce que mon homme a ramené des courses hier soir... LE chocolat aux lait Amande et pointe de sel avec lequel j'avais appâté Pâquerette. Si ça c'est pas un signe?

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