Comment définir mon ressenti, à 11 DPO?
Comme il n'y a qu'ici que je peux dire vraiment ce que je pense, alors je dirai toute la vérité.
Je broie du noir. J'ai pas le moral.
Je n'y crois plus. Et je culpabilise de ne plus y croire. Après tout, c'est une telle chance d'avoir pu bénéficier de ce don d'embryon. C'est un tel privilège que c'est presque honteux de ne plus y croire, à la veille de la prise de sang. Pour ce petit embryon, je me devais d'espérer. Et je l'ai fait, au début.
Et puis, il y a eu l'arrivée de mon SPM. Et puis, il y a cette absence de signes. A tort ou à raison, je ne peux m'empêcher de comparer avec mes deux expériences de début de grossesse. Celle pour Pâquerette, il y a 7 ans, et celle pour ma fausse-couche il y a 4 ans.
Dans les deux cas, à ce stade-là, j'étais pleine d'espoirs, parce que je sentais qu'il se passait quelque chose dans mon corps. Et notamment mon utérus qui se contractait énormément. J'avais le vendre lourd et chaud en permanence. Là rien du tout. C'est le néant.
Mis à part la fatigues et les seins qui ont doublé de volume, merci la progestérone.
Mon entourage me force à y croire "Rien n'est joué! Garde espoir!" Qu'en savent-ils? Ont-ils mon passé? Sont-ils dans mon corps?
Leur insistance me blesse.
Je fais peut-être totalement fausse route. Peut-être que demain j'aurai une superbe surprise. Et dans ce cas-là, j'avouerai sans réserve que je me suis trompée. J'espère tellement me tromper.
Mais en attendant, mon ressenti est présent, et je ne peux pas le nier.
Je viendrai demain guetter de tes nouvelles... j espère très fort pour toi mais je comprends tout à fait ton stress...
RépondreSupprimerDes bises
Silvia
Je comprends très bien ce que sentiment d'incompréhension et l'insistance des autres très difficile a supporter par moment. Plein de douces et fortes pensées
RépondreSupprimerJe croise fort pr toi ma belle. ����
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