jeudi 6 janvier 2022

Imprévus en série (14SA + 4)

Je peine à être sereine depuis que j'ai fait mon échographie. Il a fallu que j'arrête les traitements, ce qui m'a beaucoup stressée, puis j'ai eu la crève, il y a eu la reprise de l'école en plein Covid, avec un protocole tellement allégé qu'il n'est pas du tout sécurisant. Et pour finir, hier, la gynéco m'a appelée pour me parler des résultats de mon tri-test. Je ne m'y attendais pas du tout, étant donné qu'elle avait les résultats depuis une semaine, je pensais qu'elle m'aurait appelé avant en cas de soucis...

Il ne devrait pas y en avoir de soucis d'ailleurs, puisque mon résultat n'est pas si mauvais, 1/1063, je suis dans les clous. Mais à la limite. Du coup elle voulait me parler de la possibilité de faire un DPNI (alors qu'il n'est pas demandé ni conseillé avec ce score normalement). Elle me propose ça à moi, qui ai mis 6 ans à tomber enceinte. Personnellement quand on me parle de DPNI c'est plus fort que moi, je vois la finalité, je vois l'IMG directement.

1/1063, ça signifie qu'il y a 99,9% de chance que mon bébé n'ait pas cette anomalie. Alors pourquoi me stresse-t-elle avec son coup de fil?

D'autant que le laboratoire n'a pas tenu compte de mes indications et a pris en compte mon âge, et pas celui de la donneuse. 6 ans de moins, ça joue forcément!

Heureusement, j'ai eu ma sage-femme au téléphone, qui s'est montrée très rassurante. La clarté nucale et les autres indicateurs sont normaux, je dépasse les 1/1000, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. D'autant que s'ils avaient pris en compte l'âge de la donneuse, la mesure s'éloignerait encore plus du seuil limite. 

Je vais appeler le laboratoire pour voir s'ils peuvent recalculer tout ça avec les bonnes données, afin d'être complètement rassurée. 

Et pour finir sur cette semaine de la loose, ma sage-femme a chopé le Covid. A l'heure où j'écris ces lignes, j'aurais dû être en consultation avec elle. J'attendais ce rendez-vous depuis tellement de temps, et avec tant d'impatience. Pour être rassurée d'abord, avec un petit monitoring, et puis comme point de départ pour me projeter, à 4 jours de mon entrée dans le deuxième trimestre. Cette sage-femme, avec son optimisme et ses paroles rassurantes, c'était mon billet pour y croire enfin. 

Et bien raté, il faudra attendre la semaine prochaine. Ce n'est rien, une semaine. Mais quand on coche les jours sur le calendrier comme une gamine, c'est long. 

Bref, Charlie et moi, on maintient le cap, du moins on essaie. Mais j'avoue que le stressomètre a bien du mal à redescendre...

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