Ces trois derniers jours ont été particulièrement fatigants.
Lundi, j'ai dû partir aux aurores pour faire ma prise de sang avant de courir au boulot. Enchainer sur ma journée de classe, puis galérer pour joindre la PMA. La sage-femme m'a annoncé que mon taux de progestérone était un peu bas, malgré les 4 capsules de Progestan par jour. Que je devais passer à 6 par jour, faire une injection de "Progestérone retard" le soir même, puis refaire une prise de sang le lendemain. Je me suis dépêchée d'appeler l'infirmière à domicile pour la prévenir. Puis, comme je n'avais plus assez de Provames, j'ai couru à la pharmacie en chercher d'autre.
Mardi, comique de répétition, j'ai du partir aux aurores pour faire ma prise de sang, avant de courir au boulot. J'ai raté les appels de la sage-femme (j'étais en classe!) et quand j'ai rappelé en fin d'après-midi, c'était trop tard.
Aujourd'hui, j'ai géré ma classe ce matin, puis cet après-midi j'avais une grosse réunion de 3 heures... J'ai dû trouver des moments pour m'éclipser de la réunion discrètement et tenter de rappeler la PMA (entre 14h et 16h, comme demandé...) Impossible. J'ai dû essayer 184 fois. Environ. Du coup j'avais bien du mal à me concentrer sur la réunion... J'ai de toute façon beaucoup de mal à me concentrer de manière générale, ces derniers temps.
Finalement j'ai réussi à les joindre à 16h15, et j'ai eu la confirmation que mon taux de progestérone était bien remonté, et que le transfert aurait bien lieu vendredi! C'est une bonne nouvelle, mais j'avoue ne pas avoir sauté de joie. La prudence, tout ça tout ça... Je me protège beaucoup de tout enthousiasme débordant, de peur de souffrir.
Mes collègues sont au courant. Je ne sais pas cacher les choses, et je ne le souhaite pas spécialement de toute façon. Mais du coup, ça veut dire que je devrai leur annoncer la nouvelle, dans un sens comme dans l'autre... Au moins ils comprendront mes réactions... dans un sens... comme dans l'autre...
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